Astronomique. C’est peut-être le mot le plus juste pour qualifier les revenus d’Alphabet enregistrés au cours du deuxième trimestre 2016. En effet, ils ont atteint le cap ahurissant de 21,5 milliards de dollars. C’est une progression de 21 % de plus par rapport à la même période l’année dernière (17,7 milliards de dollars) et une hausse, plus mesurée, de 6 % de plus que le premier trimestre de l’année (20,2 milliards de dollars).
Financièrement, tout va bien pour le géant propriétaire de Google. Celui-ci annonce aussi avoir dégagé un bénéfice net de 5,97 milliards de dollars. Une réussite d’autant plus remarquable que Alphabet est désormais un énorme paquebot, avec des activités très diverses les unes par rapport aux autres. Mais si les finances d’Alphabet vont bien, c’est surtout grâce à la publicité.
Revenus d’Alphabet | Q2 2015 | Q2 2016 | |
Revenus (en milliards de dollars) | 17,727 | 21,5 | |
Augmentation d’année en année | 11 % | 21 % |
La publicité sur le moteur de recherche est un business extrêmement profitable, qui continue de croître très rapidement. Surtout, cela permet à Alphabet de continuer à miser — et perdre de l’argent — dans tous ces projets fous que l’entreprise regroupe dans « les autres paris », souvent visionnaires et audacieux, mais beaucoup plus risqués et fragiles que Google.
Ces « autres paris » ont enregistré 185 millions de dollars de revenus pour 859 millions de perte d’exploitation, soit un déficit de plus de 670 millions de dollars. Une perte, bien qu’impressionnante, qui est largement contrebalancée par les profits amassés par Google.
Grâce au leader des moteurs de recherche, Alphabet pourrait continuer à injecter de l’argent — sans se soucier des retours d’investissement — dans Verily, sa filiale spécialisée dans la recherche sur les sciences de la vie, dans Fiber, son projet pour un réseau Internet à très haut débit ou encore dans sa branche robotique avec Boston Dynamics. Même si, à terme, Alphabet souhaite rendre ces branches rentables.
Sundar Pichai, le PDG de Google, a affirmé aux investisseurs que le secteur mobile est au cœur de la croissance économique de son entreprise et que cette évolution sera pérennisée par l’apprentissage automatique (machine learning) pendant au moins les dix prochaines années. Un apprentissage automatique que Google met déjà à son propre service, par exemple pour réduire la facture d’électricité de ses immenses data centers.
Sundar Pichai a également déclaré que Google avait fait de grands progrès dans la reconnaissance vocale et que les utilisateurs pourront bénéficier de ces avancées grâce aux lancements de nouveaux produits tels que Google Home.
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