Accusée officiellement par les États-Unis d’avoir propagé le ransomware WannaCry en mai 2017, la Corée du Nord a nié ces affirmations. Pyongyang dénonce « l’ambiance agressive » entretenue selon elle par l’administration Trump.

La Corée du Nord rejette fermement les affirmations de Tom Bossert, conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, qui l’a accusé, le 18 décembre, d’être à l’origine du ransomware WannaCry.

Sa propagation, en mai dernier, avait touché plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays différents — sans forcément récolter des fonds importants, alors que la firme de sécurité informatique FireEye affirme que le régime de Kim Jong-un cherche à amasser des Bitcoins pour pallier les sanctions économiques internationales.

« L’administration Trump favorise une ambiance agressive en imaginant un tel scénario à ce moment sensible, alors que la péninsule coréenne est au tournant d’une guerre nucléaire ou de la paix » a ainsi déclaré le ministre nord-coréen des affaires étrangères.

WannaCry

WannaCry

La Corée du Nord continue de nier

Pyongyang avait déjà contesté les accusations formulées par le Royaume-Uni en octobre dernier, les qualifiant de « tentative malfaisante de leurrer la communauté internationale afin qu’elle ait encore moins confiance vis-à-vis de la République populaire démocratique de Corée. »

La situation est particulièrement tendue entre la Corée du Nord et les États-Unis, notamment depuis l’essai remarqué, début septembre 2017, d’une prétendue bombe H par le régime de Kim Kong-un, passé maître dans les provocations à base d’essais militaires.

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