La commission de l’ONU en charge du développement numérique a développé un plan de quatre objectifs pour propager le haut débit dans les pays en voie de développement. Ces quatre objectifs sont l’instauration d’un service universel, un tarif accessible, un nombre minimal de foyers connectés et un taux de pénétration élevé.

Tandis que les pays du Nord se projettent dès à présent dans l’ère du très haut débit, les pays du Sud s’organisent pour combler leur retard et pour proposer, d’ici quelques années, des connexions haut débit abordables à leur population. Pour encadrer ce développement, la commission en charge du développement numérique au sein de l’ONU a posé de nouveaux objectifs décrits comme « ambitieux mais réalisables« .

Quatre grands chantiers ont été arrêtés à l’occasion de la quatrième réunion de la commission onusienne. Le premier porte sur la mise en place d’un plan de développement du haut débit qui intègre un service universel. La commission propose de définir une date limite, 2015, pour l’installation d’un tel programme dans chaque pays du monde. Cela laisse quatre ans aux gouvernements pour y travailler.

Le deuxième doit prendre en compte le niveau de vie des populations. Le but étant de rendre le haut débit accessible au plus grand nombre, il faut que l’abonnement soit abordable financièrement. La commission chargée du développement numérique propose à titre d’exemple un tarif qui serait inférieur ou égal à environ 5 % du revenu mensuel moyen d’une population.

Le troisième objectif porte sur le nombre minimal de foyers connectés devant être atteint à une certaine date. La commission propose que d’ici 2015, au moins 40 % des foyers des pays en voie de développement soient relier à Internet. Enfin, le dernier point se focalise sur le taux de pénétration de l’Internet. Celui-ci devra atteindre 60 % de la population mondiale en 2015 (50 % dans les pays en développement, 15 % dans les pays les moins avancés).

« Ces objectifs sont ambitieux mais réalisables, compte tenu de la volonté et de l’engagement politiques de la part des gouvernements, qui œuvrent en partenariat avec le secteur privé« , a commenté Hamadoun Touré dans un communiqué de presse, secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications, une agence spécialisée des Nations-Unies.

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