Les CCU sont réparties sur tout le territoire belge par régions. Forte d’une quinzaine d’hommes environ (pour la plupart autodidactes), la cellule de Bruxelles, rattachée au parquet de la capitale, lutte contre les délits qui pullulent sur Internet (pédophilie, piratage…)
Face au nombre grandissant de délits relevés par cette unité, la CCU de Bruxelles a décidé fin mars de déménager dans de nouveaux locaux. Néanmoins, elle se retrouve dépourvue de son principal outil de travail : une connexion Internet.
Cette situation, aussi cocasse soit-elle, ne ternit pas pour autant l’efficacité de l’unité, qui compte à son actif plus d’une vingtaine d’arrestation et de démantèlement de réseaux organisés. Cette unité s’appuie sur une loi votée récemment par le parlement belge, qui facilite le travail d’investigation des policiers tout en garantissant autant soit peu la liberté des internautes.
Selon Olivier Bogaert, inspecteur de la CCU de Bruxelles, dans une interview pour Zataz Magazine, « Si la police avait de l’avance [sur les internautes], cela deviendrait dangereux pour la démocratie « .
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