Google Maps commence à renseigner les limitations de vitesse et la position des radars. Mais en France, les choses devraient être un peu différentes.

Le temps passe et les différences s’amenuisent entre Google Maps et Waze. Preuve en est avec la découverte, au sein du service de cartographie, de deux options qui existent déjà dans le GPS communautaire : la première sert à connaître la limitation de vitesse sur la voie sur laquelle vous vous trouvez avec votre véhicule, tandis que la seconde indique la position des radars automatiques connus.

Comme l’a relevé Android Police le 16 janvier 2019, quelques automobilistes avaient signalé dès le mois de novembre la présence expérimentale de ces deux fonctionnalités dans Maps. En janvier, ce sont les premiers visuels de leur intégration qui ont fait leur apparition sur les sites spécialisés et sur les réseaux sociaux, permettant de voir à quoi ressemblent ces deux indications pendant un trajet.

Il est à noter que ces deux informations ne sont pas disponibles pour tout le monde, ce qui laisse à penser que Google entend les déployer progressivement. Selon les constatations du site 9 to 5 Google, les limitations de vitesse ne sont en outre pas disponibles pour toutes les voies. Sur les rues les plus petites, l’application n’a pas donné satisfaction. Sur les autres en revanche, aucun souci n’a été relevé.

Google Maps radar

Un exemple d'affichage.

Source : Android Police

D’après Mashable, l’indication des radars de vitesse sera fournie aux automobilistes en Australie, au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Inde, en Indonésie, au Mexique, au Royaume-Uni et en Russie. Quant aux limitations de vitesse, trois pays sont confirmés : le Danemark, le Royaume-Uni et les USA. Notez que ces listes ne sont pas exhaustives. D’autres pays devraient avoir accès à ces fonctions.

Et en France ?

Dans le cas de la France, il faut s’attendre à ce que l’une des deux options ne soit pas proposée, en tout cas pas sous cette forme. En effet,  depuis 2012, il est interdit de donner leur emplacement exact, notamment dans les applications de navigation ; à la place, les conducteurs sont informés de l’existence de « zones dangereuses », qui sont des portions de route pouvant mesurer plusieurs kilomètres.

Ce sont dans ces tronçons que peut se trouver un radar, mais toutes les zones dangereuses n’en contiennent pas nécessairement. Si Google Maps finit par indiquer la position des radars automatiques connus, il est possible que cette information soit convertie en France sous la forme de zones dangereuses.

Quant à la limitation de vitesse, elle existe déjà sur Waze et dans d’autres applications de conduite automobile. Son arrivée dans l’hexagone ne devrait poser aucune difficulté.

La seule façon légale de connaître l’emplacement des radars fixes est de se rendre sur un portail dédié sur le site de la sécurité routière. Dans cet espace, n’importe qui peut visualiser le nombre de radars en fonction dans chaque région et leur emplacement précis pour la plupart d’entre eux, mais aussi leur type et l’étendue de leur action (certaines portions de route sont très quadrillées).

Les radars mobiles, eux, ne sont pas renseignés.


Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !