Si personne ne se fait de souci concernant le catalogue first party de la Nintendo Switch, eut égard à la qualité des licences maison, le succès de la console hybride passera aussi par le soutien affirmé des éditeurs tiers. À ce sujet, Nvidia, partenaire privilégié de la firme nippone sur l’architecture de la machine, est sûr que la Switch ne connaîtra pas le même destin que la Wii U, à savoir une défiance des studios induite, en partie, à cause des portages compliqués à réaliser.
C’est d’ailleurs le cercle vicieux que les consoles doivent éviter à tout prix : pas de parc installé conséquent, pas de jeux, pas de jeux, pas de parc installé conséquent etc. Mais pour contourner cet obstacle, il est important de se mettre les développeurs dans la poche.
Une obligation
Pour Nvidia, donc, la Nintendo Switch a été conçue pour faciliter la vie des studios, malgré une structure assez différente des consoles actuelles : une puce mobile — un Tegra custom — face à un design proche du monde PC. Mais Jen-Hsun Huang, CEO du constructeur, n’est pas inquiet, « La qualité des jeux a augmenté de manière significative. Et l’une des explications est liée aux architectures assez proches de la PS4, de la Xbox One, du PC et de la Switch, dans le sens où elles utilisent toutes des GPU modernes, des shading programmables et des fonctionnalités basiques communes. » Il ajoute : « De fait, les développeurs peuvent viser une base installée beaucoup plus importante avec un code commun, ce qui augmente la qualité de production et la qualité des jeux. »
Voir des productions de développeurs tiers fleurir sur la Nintendo Switch sera la condition sine qua non à sa réussite. Dans sa vidéo de présentation, nous avons pu voir des séquences tirées de Skyrim ou encore NBA 2K17. Aucun des deux n’a été confirmé à l’heure actuelle, mais l’espoir est permis.
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