« 25% des internautes disent avoir arrêté de télécharger de la musique ou des films sur Internet depuis les réseaux peer-to-peer pour éviter d’avoir des logiciels non souhaités sur leurs ordinateurs« , révèle Pew Internet dans son son rapport sur les spywares (.pdf).
Voyant bien que la peur du gendarme ne fonctionnait pas, l’industrie culturelle s’est attelée depuis plusieurs mois à marteler que les clients P2P sont bourrés de spywares ou permettent très facilement de se faire hacker son ordinateur par de méchants virus envoyés par les méchants pirates…
Propagande bien sûr, puisque les deux clients P2P les plus utilisés au monde (BitTorrent et eMule) sont totalement dépourvus de ce genre de petites bêtes néfastes.
Mais la propagande fonctionne.
Elle permet de faire baisser le nombre d’utilisateurs des réseaux, pour ensuite mieux s’acclamer à la vue des chiffres que les internautes ont compris qu’il était important de respecter les artistes et de payer sa musique chez Apple…
Pourtant un mauvais vendeur, apprend t-on en BTS force de vente, c’est quelqu’un qui ne sait que critiquer le produit du concurrent, au lieu de mettre en valeur les forces du sien…
Quelles sont les valeurs d’un iTunes ?
Les DRM ? Le prix ? Le format incompatible avec la majorité des baladeurs ? Le catalogue limité ?
C’est là dessus que les internautes attendent des réponses convaincantes.
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