60 térabits par seconde. Telle est la capacité du tout nouveau câble sous-marin qui a été installé entre le Japon et les États-Unis. Le projet, baptisé « Faster », est désormais fin prêt pour entrer en service. En effet, le chantier, qui a nécessité la pose de 9 000 km de câble à travers l’océan Pacifique, est terminé. En surface, le câble reliera l’État de l’Oregon aux préfectures nippones de Chiba et Mie.
La construction de ce câble, annoncée en août 2014, a mobilisé six sociétés réunies dans un consortium. Cinq d’entre elles sont des groupes de télécommunications asiatiques : deux sont chinois (China Mobile International et China Telecom Global), un est malaisien (Global Transit), un est singapourien (SingTel) et un est japonais (KDDI). Le sixième membre est américain : c’est Google.
Au total, le coût du projet s’élève à près de 300 millions de dollars. C’est l’entreprise japonaise NEC qui a eu la responsabilité de déployer le câble entre les deux rives du Pacifique. Les participants au projet soulignent que la capacité du câble ne profitera pas uniquement au Japon et aux États-Unis. Elle sera aussi très utile pour toute la région, d’où la contribution de plusieurs groupes asiatiques au financement.
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