Trappist-1 aurait deux fois l’âge de notre système solaire. Pour la Nasa, cette vieillesse semble être un obstacle pour l’installation d’une forme de vie dans ce système.

Les recherches avancent et notre connaissance de Trappist-1, système récemment découvert, se précise. Récemment, des chercheurs découvraient ainsi l’âge probable des astres qui constituent le système. Or s’il reste une possibilité qu’il existe une forme de vie dans cet archipel planétaire, la vieillesse de Trappist-1 l’éloigne de nous.

Le système Trappist imaginé par la Nasa, à droite, Trappist-1F / Nasa

Le système Trappist imaginé par la Nasa, à droite, Trappist-1F / Nasa

En effet, la Nasa a déterminé que l’étoile naine du système sillonne son orbite depuis au moins 5 milliards d’années. Pour être précis, l’âge estimé de la planète est compris entre 5,4 milliards d’années et 9,8 milliards. Notre propre système solaire est lui âgé d’à peine 4,5 milliards d’années.

Trop tard dans un monde trop vieux

L’âge de Trappist-1 n’est pas strictement un obstacle pour le développement de la vie, mais cette donnée augmente inexorablement la possibilité que les planètes aient perdu atmosphère et eau lors des milliards d’années de radiation stellaire auxquelles elles furent exposées.

L’équipe d’Adam Burgasser de la Nasa l’assure : s’il y a une vie sur Trappist-1, il s’agit d’une forme particulièrement résistante puisqu’elle aurait survécu à des années de conditions extrêmes. Cependant, l’équipée américaine a une bonne nouvelle : s’il existe de la vie, les humains ont largement le temps de la découvrir avant qu’elle ne disparaisse, Trappist-1 est particulièrement stable et la mort du système n’est pas attendue avant 13 milliards d’années par les scientifiques. Ajoutons que pendant ce temps, la température du système ne devrait pas être soumise à des variations, ce qui laisse à l’éventuelle vie l’espoir d’exister jusqu’à sa rencontre avec l’espèce humaine.

Désormais, le défi pour les scientifiques se trouve du côté des atmosphères. Une longue observation devrait permettre de savoir s’ils existent autour des astres du système. Une découverte qui augmentera peut-être nos chances d’avoir des cousins trappistiens, ou au contraire, les réduira définitivement à néant.


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