La vie sur terre pourrait-elle provenir de germes venus d’ailleurs ? Cette théorie intitulée “panspérmie” est testée par Roscosmos, l’agence spatiale russe et l’Institut des problèmes biomédicaux de l’Académie des sciences de Russie (IBMP) à l’aide de la mission spatiale Bion-M n°2, surnommée “l’arche de Noé” dont la capsule spatiale s’est écrasée le 19 septembre dans les steppes de la région d’Orenbourg après 30 jours en orbite terrestre.
Lancé le 20 août 2025 depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, le vaisseau de la mission a notamment embarqué 75 souris, 1 500 mouches, des tissus cellulaires et des microbes pour étudier leur résistance aux rayonnements cosmiques, leur adaptation à la gravité ou encore leur reproduction sous l’effet des radiations, dans l’idée d’ouvrir la voie aux futurs voyages spatiaux.
Génétique sous pression
Au cours de la mission, une partie des souris a vu son patrimoine génétique altéré, “les rendant plus sensibles aux facteurs extrêmes nocifs, principalement les radiations”, selon un message de l’IBMP publié sur le réseau Telegram. 10 des 75 rongeurs sont également morts mais les résultats ont été qualifiés de “satisfaisants” par les chercheurs derrière Bion-M n°2.
Aucune nouvelle n’a en revanche été donnée des mouches ou des microbes, qui doivent aider l’agence spatiale russe à étudier si des micro-organismes embarqués sur une comète, un météore ou un astéroïde peuvent faire naître la vie sur d’autres planètes.
Un premier volet mi-figue, mi-raisin
Le premier volet de Bion-M en 2013 avait déjà accueilli une ménagerie composée de 45 souris, huit gerbilles de Mongolie, 15 lézards, 20 escargots et plusieurs autres organismes vivants.
Si l’engin était bien revenu sur Terre, des défaillances techniques et la perte d’une partie des animaux avaient terni cette opération pourtant ambitieuse. Comme quoi, même dans l’espace, la vie n’est pas une sinécure.
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