Cette fois, ça y est ! La mission Rosetta a pris fin pour de bon. Vendredi 30 septembre, l’agence spatiale européenne a précipité sa sonde spatiale à la surface de la comète Tchouri, mettant un terme définitif à une épopée débutée il y a 12 ans. Mais si Rosetta ne peut désormais plus rien transmettre, les astronomes du monde entier ont largement de quoi s’occuper pour les années à venir.
Si vous êtes nostalgique du voyage de Rosetta dans le vide interplanétaire, tout n’est pas perdu : sachez que l’ESA maintient un site web interactif dans lequel vous pouvez revivre, en accéléré, le voyage de la sonde et de sa précieuse cargaison — l’atterrisseur Philae, avec de nombreuses statistiques renseignant sur la distance par rapport au Soleil, à la Terre, à la comète, sur la vitesse de Tchouri ou sur le trajet déjà parcouru.
Dans une représentation simplifiée du système solaire, on peut observer la trajectoire de Tchouri mais aussi celle de Rosetta alors qu’orbitent les planètes autour du Soleil. On voit ainsi très bien l’usage de la technique dite de la fronde gravitationnelle qui consiste à frôler des corps spatiaux massifs pour prendre de la vitesse. Cela rallonge la durée du voyage, mais la méthode économise du carburant.
On devine sans peine la complexité des calculs pour réussir ce rendez-vous spatial : il faut non seulement prendre en compte les trajectoires de Tchouri et de Rosetta, censés se retrouver à des millions de km de la Terre, mais aussi celles des planètes ainsi que leur influence gravitationnelle. Un défi que les scientifiques ont relevé avec brio, en témoigne la réussite de la mission.
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