L’une des startups travaillant sur l’Hyperloop a réalisé hier le tout premier test public du mode de transport à très haute vitesse imaginé par Elon Musk.

Mise à jour du 12/05/2016

914,4 mètres en 1,9 seconde. C’est l’exploit réussi par le tout premier test public de l’Hyperloop qui a eu lieu hier dans le désert du Nevada. Un test qui n’a duré que quelques secondes mais qui permet au mode de transport futuriste de se rapprocher encore plus de sa concrétisation.

Article original : Aujourd’hui marque peut-être une nouvelle étape dans le développement de l’Hyperloop. Pour la première fois depuis le début du projet, le mode de transport futuriste est testé en public. Cette première tentative a pour but de faire circuler une navette sur un kilomètre à échelle et vitesse réelles. Pour rappel, la version finale de l’Hyperloop devrait se déplacer à quelque 1223,1 km, mais le test se fera autour des 640 km/h.Si ce premier test réussit, le rêve d’Elon Musk flirtera encore plus avec sa concrétisation.

Le test a lieu dans le désert du Nevada, près de Las Vegas. C’est la startup anciennement baptisée Hyperloop Technologies Inc (HTI) qui est à l’origine de cette première démonstration. Elle est en concurrence avec Hyperloop Transportation Technologies (HTT) pour savoir qui des deux réussira à mettre au point le projet de l’Hyperloop en premier.

Les noms des deux compagnies étant trop similaires, HTI a toutefois décidé de changer de nom et devient Hyperloop One.

Le changement de nom de l’entreprise est une stratégie intéressante. En effet, si le test est un succès, il serait fort dommageable pour Hyperloop One qu’il y ait confusion entre les deux entreprises concurrentes lorsque l’information sera relayée. Le concurrent HTT, de son côté, vient de délivrer une licence pour une nouvelle technologie « plus sûre et moins chère », pour améliorer le déplacement des navettes.

Hyperloop One va s’appuyer sur des partenaires au savoir-faire confirmé dans le domaine des transports pour opérer ses navettes. Ainsi, la startup compte notamment collaborer avec le français Systra, détenu par la RATP et la SNCF, pour le déploiement du mode de transport à travers le monde.

L’Hyperloop a cependant de nombreux obstacles à surmonter avant de pouvoir embarquer son premier passager, y compris juridiques. Entre autres : l’obtention de droits fonciers et de passage. Mais cela n’empêche pas les entreprises comme Hyperloop One d’essayer de vendre son concept aux investisseurs, à la presse et le monde en général.

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