SpaceX prépare un nouveau décollage avec sa fusée réutilisable. L’entreprise veut réitérer l’exploit de faire atterrir son lanceur sur une barge océanique. Mais pour ce nouveau vol, les paramètres seront plus difficiles.

C’est au début du mois d’avril que SpaceX est enfin parvenue à faire revenir le premier étage de sa fusée sur une barge océanique après avoir procédé avec succès au ravitaillement de la station spatiale internationale, qui se trouve en orbite autour de la Terre à une altitude d’environ 400 kilomètres. Un exploit indéniable, que l’entreprise spécialisée dans la construction aérospatiale entend réitérer très prochainement.

Cette nouvelle tentative va arriver très vite. En effet, le calendrier de la société fondée par Elon Musk est d’ores et déjà planifié. C’est le 3 mai, sur la base de lancement de Cap Canaveral, que SpaceX procédera en effet à la mise à feu de son lanceur Falcon 9 pour aller placer en orbite un satellite de télécommunications japonais à quelques 22 000 kilomètres d’altitude, indique Ars Technica.

https://www.youtube.com/watch?v=sh8V0COrrzE

 

Le retour sur Terre sera délicat car la fusée aura moins de carburant en réserve pour réaliser toutes les manœuvres lui permettant de se poser sans encombre sur la barge, qu’il s’agisse de la décélération, du redressement du lanceur en position verticale et du réglage de la trajectoire pour ne pas tomber dans l’océan. Il n’y aura guère de place pour l’approximation et le superflu.

Une mission qui sera plus difficile à boucler pour SpaceX

Mais si SpaceX parvient à faire atterrir correctement son lanceur, ce sera un pas décisif qui sera effectué en direction de la fusée réutilisable. C’est loin d’être anecdotique, puisqu’il est question de faire des économies significatives au sein des programmes spatiaux, en faisant en sorte que cette partie du processus devienne « bon marché » et n’engloutisse plus des sommes astronomiques qui pourraient servir à autre chose.

Les concurrents de SpaceX ne s’y trompent d’ailleurs pas. La société américaine Blue Origin est elle aussi en train de travailler sur un projet de lanceur réutilisable avec son engin baptisé New Shepard. En Europe, la société Airbus, qui conçoit les lanceurs d’Arianespace, travaille aussi sur le concept d’une fusée Ariane qui peut être ré-exploitée, à travers le projet « Adeline », qui suit une approche un peu différente.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !