Le géographe Alain Musset décrypte les ambitions et les implications du projet The Line, la ville futuriste que l’Arabie saoudite entend construire d’ici à 2029… et qui devrait aussi accueillir les jeux asiatiques d’hiver cette année-là.

Ce serait la ville du futur, selon l’Arabie saoudite : une cité titanesque construite d’ici à 2029 dans le désert, sous la forme d’une ligne bardée de miroirs. Vous en avez peut-être même vu passer les vidéos promotionnelles, sur YouTube, ou sous forme de posts sponsorisés sur plusieurs réseaux sociaux.

Ces spots vendent le projet comme l’une des prochaines grandes merveilles du monde, une révolution en même temps écologique et technologique dans l’urbanisme, procurant un mode de vie davantage soutenable. En clair, la promotion de l’Arabie saoudite autour de The Line est censée vendre du rêve. Mais, pourtant, le projet fait tiquer. Derrière les apparences, on sent bien que l’argumentaire commercial de l’utopie ne tient pas et qu’il embrasse même plutôt la dystopie, voire la catastrophe environnementale.

Le géographe Alain Musset décrypte NEOM (The Line)

Pour comprendre les ambitions de The Line, ses implications sociales et écologiques, nous avons fait appel à Alain Musset. Ce géographe, spécialiste de l’urbanisme, est également l’auteur de Station Métropolis Direction Coruscant (Le Bélial), ouvrage où il s’intéresse aux villes de la science-fiction.

Alors : The Line est-elle une utopie ou une dystopie ? Réponse dans cette vidéo Numerama.

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