La série Peacemaker, diffusée en exclusivité sur la plateforme HBO Max, est un véritable terrain de jeu pour James Gunn, son créateur. C’est simple : celui qui est désormais à la tête de l’univers cinématographique DC Comics se permet tout et n’importe quoi. On peut citer sa référence à l’un des pires films de super-héros de tous les temps, ou encore son invitation à l’un de ses acteurs fétiches pour un rôle WTF.
L’épisode 6 de la saison 2 de Peacemaker, théâtre d’un caméo crucial pour l’avenir des projets DC Comics, repousse les limites encore plus loin. Dans une séquence, James Gunn va jusqu’à reprendre à son compte un mème lié à Spider-Man, personnage appartenant pourtant à l’écurie d’en face (Marvel). C’est hilarant.
Attention, l’article contient des spoilers sur la série Peacemaker.

Oui, il y a un mème Spider-Man dans Peacemaker
Dans l’épisode 6, Adrian Chase (Freddie Stroma), alias Vigilante, se rend dans l’univers parallèle en compagnie de Leota Adebayo (Danielle Brooks), Emilia Harcourt (Jennifer Holland) et John Economos (Steve Agee). Leur objectif est clair : ramener Peacemaker dans leur monde à eux, puisque leur ami est parti en pensant vivre sa meilleure vie ailleurs.

Sauf qu’Adrian a eu une tout autre idée en tête : il souhaite croiser son double pour voir à quel point il est différent de lui. Il se rend donc dans sa maison et fait la connaissance de l’autre Adrian, qui est… exactement pareil que lui (y compris dans les mimiques et la bêtise). Dès lors, on assiste à une rencontre enjouée, avec une reproduction du mème de Spider-Man, Et si certains ont des doutes, le nom du super-héros Marvel est clairement cité.
Quelques minutes plus tard, on aura la confirmation que les deux Adrian ont la même personnalité. Il n’y a qu’un détail qui change : l’un est ami avec Peacemaker, l’autre le déteste au plus haut point. Et pour cause : le Vigilante de l’autre univers combat le nazisme qui sévit aux États-Unis, et dont Peacemaker est le symbole avec son père et son frère.

À noter que ce n’est pas la première fois qu’une adaptation de super-héros s’offre la liberté de citer la concurrence. Dans le premier film Deadpool, Ryan Reynolds demande à ne pas enfiler un costume vert réalisé avec des effets spéciaux, en référence au médiocre Green Lantern (dans lequel il joue). La boucle est donc bouclée.
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