Quel est le point commun entre le film en pâte à modeler Wallace et Gromit, la toute première apparition de King Kong au cinéma en 1933 et un blockbuster comme Star Wars ? L’utilisation d’une technique d’animation bien connue, le stop motion. Et c’est ce procédé que Vugar Efendi a choisi de mettre à l’honneur dans une vidéo baptisée l’évolution du stop motion.
Profitant de la sortie à venir du film Kubo et l’Épée magique, le vidéaste revient sur 116 ans d’histoire du stop motion qui, rappelons-le, consiste à créer une animation image par image afin de créer l’illusion du mouvement. Dans Wallace et Gromit par exemple, cette méthode donne « vie » aux personnages en pâte à modeler, en changeant légèrement leur posture à chaque prise de vue.
Dans la vidéo, ce sont pas moins de 39 films qui ont été sélectionnés pour présenter le stop motion. Certains ont marqué l’histoire de la technique, comme Le Monde perdu, sorti en 1925. Celui-ci s’est en effet distingué en mêlant sur un même plan des personnages qui sont animés en stop motion avec un casting bien réel. Parmi les films marquants, on peut aussi citer Jason et les Argonautes.
Cependant, l’animation 3D a aujourd’hui tendance à prendre le pas sur le stop motion, complexe à réaliser. Selon la BBC, une journée de travail classique sur le tournage de Wallace et Gromit ne permettait que d’enregistrer 2 secondes de film. C’est peu. Dans ces conditions, on comprend pourquoi les cinéastes préfèrent s’orienter vers d’autres solutions, moins chronophages et dont le résultat peut-être plus satisfaisant.
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