Populaire en Europe, Spotify s’échine à convaincre les quatre grandes maisons de disques. Selon des sources proches du dossier, les efforts de la société suédoise vont finalement payer. Un accord serait sur le point d’être conclu entre le service de streaming musical et les majors. En parallèle, Apple et Google sont en embuscade pour essayer d’acquérir la société.

Est-ce la dernière ligne droite pour Spotify ? À en croire les sources anonymes citées par CNET, l’accord entre la société suédoise et les quatre principaux labels de musique (EMI, Warner, Universal et Sony) serait fixé dans les grandes lignes. Seuls quelques derniers détails doivent encore être réglés, avant de laisser le service de streaming musical démarrer sa carrière aux États-Unis.

L’un des principaux obstacles auquel se heurte Spotify vient du faible niveau de conversion des utilisateurs classiques, c’est-à-dire ceux qui utilisent le service gratuitement, en abonnés payants. Depuis un an, les maisons de disques aimeraient que ce niveau dépasse la barre des 10 % pour atteindre au moins de 15 %. Or, des sources internes ont indiqué que la conversion se maintient sous la barre des 10 %.

Pour faire avancer le dossier, Spotify n’aurait pas hésité à mettre encore plus d’argent sur la table pour rassurer les quatre majors. L’information reste néanmoins sujette à caution, dans la mesure où ni Spotify ni l’une des maisons de disques a confirmé quoi que ce soit. Malgré la fragilité apparente de son modèle économique, le logiciel compte toujours arriver en Amérique du Nord avant la fin de l’année.

L’imminence d’un accord entre Spotify et les autre maisons de disques expliquerait également la réaction très nette des responsables de la firme suédoise. Ce matin, nous évoquions les propos de l’entreprise affirmant n’avoir aucune intention de céder aux appels du pied d’un géant du web, qu’il s’agisse d’Apple ou de Google. Il faut dire que le rachat de Spotify par la firme de Cupertino ou par l’entreprise de Mountain View pourrait ne pas faire les affaires des labels.

Une fois sur le marché américain, tout ne sera pas fini pour Spotify. Le logiciel devra encore convaincre des utilisateurs déjà fortement sollicités par d’autres services. Citons par exemple Rdio, un service fondé par les anciens de KaZaA et de Skype. Les géants du web ne sont pas en reste puisque Apple et Google auraient chacun des projets identiques dans les cartons.

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