De Robert Jackson Bennett à Anouck Faure, voici des romans de fantasy qui vous emmèneront dans des royaumes lointains pendant vos vacances de l’été.

Les vacances estivales sont l’occasion de se laisser transporter dans d’autres mondes, où les règles sont bien différentes. Voici quelques excellents romans de fantasy pour voyager aussi par l’imaginaire, cet été.

Les Maîtres enlumineurs

Source : Albin Michel Imaginaire
Traduit par Laurent Philibert-Caillat. // Source : Albin Michel Imaginaire

La saga de Robert Jackson Benett est le haut du panier de la fantasy contemporaine : inventive, rythmée, portée par des personnages aussi forts que touchants. Le système de magie est tout bonnement génial. Les « enluminures » sont des sceaux inscrits sur des objets. Ces runes modifient la réalité en ordonnant à l’objet un certain comportement. Par exemple, on va enluminer une lanterne grâce à un sceau lui indiquant d’ignorer la gravité dans une certaine mesure.

S’ajoutent des intrigues politiques, et de l’aventure, aux côtés d’une héroïne, Sancia, inoubliable. Celle-ci a la capacité unique de déchiffrer la nature des objets enluminés et d’agir ainsi sur eux.

Les Maîtres enlumineurs est constitué de trois tomes, dont le dernier est sorti en avril dernier. Si vous aimez la magie épique ou tout simplement la littérature d’aventure remplie de magie, d’intrigues, de personnages forts, cette saga de fantasy est incontournable.

Himilce

Source : Argyll
Source : Argyll

Après une uchronie mélancolique sur la Lune (que l’on vous recommandait en 2021), ou encore un roman de fantasy au 19e siècle mené tambours battants, Emmanuel Chastellière se réinvente encore en explorant un nouvel univers. Dans Himilce, direction Carthage. C’est là qu’est envoyée l’héroïne (Himlice, donc), par son époux Hannibal.

Attendez-vous à des mystères naissants insidieusement au fil des pages, davantage qu’à une fantasy plus évidente : l’auteur, non sans malice, repose la partie « imaginaire » du récit sur la mythologie de l’époque. Himilce est donc un mélange assez étonnant entre roman historique — très détaillé en la matière — et roman de fantasy.

Sans grande surprise, l’auteur est fidèle à lui-même en matière de rythme et de caractérisation des personnages : Himilce est souvent prenant, sans oublier de nous soulager aussi avec des pauses pour inclure une approche plus intime des intrigues.

La cité diaphane

Source : Argyll
Source : Argyll

« L’errance nocturne dans une ville inconnue génère un indéfinissable sentiment d’éternité. Chaque ombre devient la promesse d’étrangetés. Et à la vérité, Roche-Étoile abritait beaucoup d’ombres. »

Il y a un certain paradoxe avec La cité diaphane. La couverture, comme issue des 1001 nuits, ne ment pas, car le roman d’Anouck Faure fait place à une certaine forme de merveilleux — imaginez une cité somptueuse, chef-d’œuvre architectural glorieux. Mais cette cité a chuté, elle est tombée du ciel, et n’est aujourd’hui que nécropole lugubre. Nous voilà alors lancés vers ces ruines de Roche-Étoile, en compagnie de l’archiviste d’un pays proche. Un conte gothique surprenant et maîtrisé par son autrice.

L’impératrice du Sel et de la Fortune

Source : L'Atalante
Traduit par Mikael Cabon. // Source : L’Atalante

Nghi Vo a fait le choix du conte : L’impératrice du Sel et de la Fortune est un roman-poésie, où l’atmosphère, le verbe, dépasse parfois la simple narration factuelle d’une intrigue — l’univers reste relativement flou, sans que cela soit véritablement un défaut, mais plutôt un choix.

In-yo, une femme de sang royal, est mariée de force à un empereur, contrainte de s’exiler. Son histoire est racontée via deux autres points de vue très différents. Les objets vont prendre une importante capitale dans la narration de L’impératrice du Sel et de la Fortune, en nous aidant à retracer l’histoire.

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