Vous connaissez peut être un de ces accrocs à MySpace ou Facebook qui ne peut passer une journée sans avoir consulté une dizaine de fois son compte ? Vous avez peut être l’habitude de le railler, et de lui attribuer ce sympathique sobriquet de « nolife » ? Et bien vous devriez peut être vous raviser. Deux chercheurs de l’Université de Technologie de Swinburne ont montré que ceux qui ne bloggent pas « se sentaient moins socialement intégrés et avaient moins le sentiment d’appartenir à une communauté que les personnes habituées à blogger. »

Pour étudier les bénéfices psychologiques du fait de blogger, au sens de mettre régulièrement à jour sa page personnelle afin d’inviter les autres à la commenter, James Baker et Susan Moore ont administré à 600 utilisateurs MySpace un questionnaire (134 ont répondu) puis ont renvoyé deux mois plus tard une nouvelle série de questions à ces mêmes interrogés (59 ont répondu). Ils se sont alors aperçus qu’après cet intervalle, tous les interrogés (bloggers ou non) se sentaient moins anxieux, dépressifs et stressés. « Donc aller sur MySpace a d’une certaine manière changé l’humeur de tous les participants » commente Susan Moore. « Peut être ont ils juste établi plus de connexions sociales. » Pour les bloggers, ils ont pu relever un meilleur sens d’appartenance de groupe et une plus grande confiance sur les autres pour obtenir de l’aide.

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