De plus en plus d’études montrent que que le buzz autour de Second Life est largement disproportionné par rapport à la pratique réelle. La dernière en date, du cabinet Yankee Group, montre que le monde virtuel stagne et a connu son plus haut pic de fréquentation il y a tout juste un an. En fait, ses utilisateurs ne le visiteraient en moyenne que 12 minutes par mois.

Et pourtant, l’importance que l’on lui accorde ne désenfle pas. La preuve en est avec le cabinet d’expertise Accenture qui a commencé, selon Ubergizmo, à passer des entretiens d’embauche dans le monde virtuel. L’optique semble séduire de plus en plus d’entreprises en quête de nouveaux procédés de recrutement. Selon TMP, qui y avait tenu un salon de l’emploi en mai dernier, plus de 700 demandeurs d’emploi sillonneraient Second Life à la recherche d’entretiens d’embauche et sur les 209 entretiens promis par les employeurs, 150 auraient été mené à bien. Du côté francophone, on a Neo Job-Meeting qui organisait en juin dernier son premier salon de recrutement pour cinq sociétés.

Alors qu’on voit dans notre pays le CV anonyme comme une solution au problème de discrimination à l’embauche, qu’y aurait-il de mieux que de suivre ces exemples ? Plus d’interrogations métaphysiques sur l’apparence, un contrôle total des détails vestimentaires, plus de soucis d’élocution, moins de stress à gérer, mais peut être deux nouveaux types de discrimination : le mauvais goût dans la création d’un avatar et la difficulté à écrire rapidement sur un clavier. Décidément, le monde du travail est semé d’embûches.

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