Testée depuis mai dans les Hauts-de-France, la plateforme Cybermalveillance est déployée sur tout le territoire le 17 octobre. Le site se veut un point de contact entre les victimes d’une malveillance électronique et les prestataires capables de la neutraliser.

Vous êtes un particulier, une entreprise ou une administration et vous êtes victime d’une malveillance électronique ? Bonne nouvelle : depuis le 17 octobre, vous pouvez plus facilement obtenir de l’aide grâce au lancement, au niveau national, de la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr. Celle-ci était en réalité active depuis mai, mais son périmètre d’action était limité aux Hauts-de-France.

L’ouverture du site sur tout le territoire survient alors que se déroule actuellement le mois européen de la cybersécurité, un évènement destiné à faire en sorte que chacun « devienne acteur de la sécurité du numérique dans sa vie personnelle et professionnelle ». L’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), qui a contribué à donner naissance à ce portail, y participe.

Avec Cybermalveillance.gouv.fr, il s’agit d’avoir un point de contact entre les victimes et les professionnels de la sécurité. En effet, l’Anssi, malgré des agents par centaines, n’est pas en mesure de s’occuper de tout le monde avec le même degré d’implication que ce que l’agence fait pour aider les opérateurs d’importance vitale. Il lui faut donc en quelque sorte s’appuyer sur des prestataires privés.

C’est d’autant plus vrai que certaines malveillances électroniques, si elles sont bien sûr un vrai problème pour ceux et celles qui les subissent, ne nécessitent pas toujours les compétences très pointues des spécialistes de l’Anssi pour les neutraliser. En clair, toutes les attaques visant un particulier, une entreprise ou une administration ne sont pas du même acabit que ce qu’a vécu TV5 Monde en 2015.

cybermalveillance-gouv-fr

Dans ces conditions, s’il s’agit d’une « simple » attaque DDoS, d’un rançongiciel qui s’est invité sur les postes d’un parc informatique, d’un virus qui fait planter un ordinateur ou d’une campagne réussie de hameçonnage (phishing), une société spécialisée dans la sécurité informatique peut vraisemblablement tout à fait gérer la menace. Une liste des prestataires situés à proximité est alors proposée via le site.

Pour l’Anssi, cette plateforme a aussi un intérêt en tant qu’outil de veille : elle doit lui permettre d’avoir une vision plus exacte des typologies de menace qui pèsent sur les particuliers comme sur le tissu économique — notamment au niveau des PME et TPE –, ce qui lui permettra à terme d’adapter sa politique ainsi que ses opérations de sensibilisation pour que chacun « devienne acteur de sa sécurité numérique ».

Par ailleurs, vous pouvez aussi vous former à la cybersécurité grâce à ce cours en ligne concocté par l’Anssi.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.