Les services proposés par les grands noms de la tech américaine comme Facebook, Twitter et Google ont-ils pu servir à une campagne d’influence russe pendant la campagne présidentielle américaine ? Cette question, posée depuis de longs mois, pourrait désormais faire l’objet d’une audition devant le Congrès américain.
Les commissions du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants ont en effet appelé ces trois géants de la tech à témoigner, le 1er novembre 2017, lors d’une audition publique.
Celle-ci s’inscrira dans le cadre de l’enquête en cours sur la possible interférence russe pendant la campagne présidentielle « afin de mieux comprendre comment la Russie a recouru à des outils et plateformes en ligne pour semer la discorde et influencer [l’élection] ».
Facebook au premier plan
Facebook est particulièrement concerné par cette enquête, le réseau social ayant lui-même reconnu que de probables internautes russes ont dépensé plus de 100 000 dollars en publicités ciblées. Celles-ci visaient notamment à organiser des manifestations à caractère politique sur le territoire américain. La plateforme a d’ores et déjà accepté de fournir les fameuses publicités ciblées au Congrès.
Son fondateur et patron, Mark Zuckerberg, a par ailleurs admis, ce mercredi 27 septembre, qu’il avait sous-estimé l’impact politique des « fake news » diffusées sur sa plateforme avant le scrutin du 8 novembre 2016.
Facebook et Google ont confirmé à Venturebeat avoir reçu une telle invitation des commissions du renseignement sans toutefois préciser s’ils y y répondraient favorablement — alors que Reddit est également soupçonné d’avoir joué un rôle d’influence par le sénateur démocrate Mark Warner.
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