L'audience qui doit statuer sur la demande d'extradition de Kim Dotcom s'éloigne une fois encore. Alors qu'elle était programmée initialement quelques mois après la fin de MegaUpload, elle a été sans cesse repoussée. Elle vient à nouveau d'être reportée au 7 juillet, alors qu'un examen avait été fixé au 14 avril.

Cela tourne à l'arlésienne. L'audience qui doit statuer sur la demande d'extradition de Kim Dotcom, le fondateur de MegaUpload, aura-t-elle lieu un jour ? Alors que l'examen de la requête déposée par les États-Unis avait été programmé le 14 avril, celui-ci a finalement été reporté au 7 juillet 2014. C'est le porte-parole du tribunal d'Auckland (Nouvelle-Zélande) qui a annoncé la nouvelle, sans donner la moindre explication.

À l'origine, l'audience devait avoir lieu quelques mois à peine après la fermeture de MegaUpload et l'arrestation de ses administrateurs. Il était alors question d'examiner la demande américaine très vite, au mois d'août 2012. Mais au fil du temps, la date a sans cesse été repoussée : mars 2013, mai 2013, juin 2013, novembre 2013, avril 2014 et maintenant juillet 2014, sans garantie que cette dernière soit enfin la bonne.

Ces nombreux reports proviennent essentiellement de désaccords juridiques entre les deux parties. En outre, l'affaire MegaUpload a pour toile de fond un scandale puisque Kim Dotcom a été espionné illégalement par les services secrets néo-zélandais.

Aux États-Unis, Kim Dotcom est attendu de pied ferme par les industries du divertissement qui ont longtemps considéré MegaUpload comme leur principal problème. Selon le communiqué commun du Département de la Justice et du FBI, le réseau Mega (MegaUpload, MegaVideo…) aurait généré 175 millions de dollars de recettes et causé la perte de plus d'un demi milliard de dollars à l'industrie.

Libéré sous caution, Kim Dotcom n'est pas resté inactif malgré l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête. L'ancien patron de MegaUpload a lancé un service de stockage en ligne (Mega) l'an dernier et prévoit maintenant d'ouvrir une plateforme de musique en ligne (Baboom) ainsi qu'une messagerie sécurisée visant à contrer l'espionnage de masse.

( photo : CC BY Thierry Erhmann )

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