Faut-il y voir une reprise en main politique du Conseil National du Numérique (CNNUm) créé sous Nicolas Sarkozy, dont la composition faite exclusivement d’industriels avait beaucoup été critiquée ? Proche du Parti Socialiste, et récent conseiller pour l’économie numérique de la ministre Fleur Pellerin, le juriste Jean-Baptiste Soufron a été nommé jeudi Secrétaire Général du CNNum. Il occupera le poste laissé vacant par Benoît Tabaka, qui a rejoint l’équipe de lobbying de Google.

Avocat de formation, titulaire d’un DEA de droits des contrats à Lille II et d’un DESS du Centre d’Etudes Internationales de la Propriété Intellectuelle de Strasbourg III, J.-B. Soufron a été directeur juridique de la Fondation Wikimedia jusqu’en 2007.

Il a ensuite pris la tête du think tank de Cap Digital, où il s’est occupé selon sa biographie officielle des questions « de l’édition numérique, des industries créatives, de la TV connectée, du jeu vidéo, de la démocratie en ligne, de l’open data, etc.« .

Selon nos informations, Aymeril Hoang qui était jusqu’à présent en charge d’Innovation au sein du cabinet de la ministre chargée des Petites Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, sera désormais conseiller Innovation et Economie Numérique. Il sera épaulé par Eric Hubert, conseiller technique innovation, financement et territoire.

S’il quitte officiellement le cabinet de Fleur Pellerin, Jean-Baptiste Soufron restera néanmoins conseiller de la ministre en tant que Secrétaire Général du Conseil National du Numérique, lequel est rattaché à Bercy.

Le Gouvernement indique qu’il « engage une réflexion sur la gouvernance du numérique, notamment sur le rôle du Conseil National du Numérique« , et que Jean-Baptiste Soufron a été nommé Secrétaire Général du CNNUm « pour mener à bien cette mission ».

Une concertation est engagée, sans qu’un calendrier ou une feuille de route précise n’aient été pour le moment communiqués.

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