La Haute Autorité a lancé une réflexion sur le label PUR afin de le faire évoluer. Alors que le portail dédié compte près de 50 offres labellisées, l’Hadopi explore les évolutions possibles. Quelques suggestions ont émergé, comme un moteur de recherche sur les contenus, l’abandon du nom controversé PUR, la création d’un accès pour les professionnels ou encore la conception d’une extension pour navigateur.

Depuis le lancement de son portail dédié au cours de l’été 2011, le label PUR a été attribué à un peu moins de 50 plates-formes. Destiné à promouvoir les usages responsables sur le web, il doit permettre aux internautes de distinguer les offres de contenus culturels numériques labellisées des autres services disponibles. Et alors que les candidatures continuent d’affluer, l’Hadopi s’interroge aujourd’hui sur le devenir du label.

La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet a, dans le cadre de ses labs, entamé une réflexion sur les évolutions possibles du site PUR. Car dans quelques mois, le portail soufflera sa première bougie. L’Hadopi invite donc chacun à contribuer pour savoir dans quelle direction faire évoluer le site, comment l’améliorer et en faire une référence pour les internautes.

Pour l’heure, quatre grandes suggestions ont émergé des débats. La première consiste à mettre en place un moteur de recherche capable de sortir des informations sur les contenus, en particulier si ces derniers sont limités par des mesures techniques de protection (DRM). Certains services proposent en effet de la musique propriétaire et protégée tandis que d’autres livrent des contenus sans restrictions.

La deuxième idée touche directement à l’identité du label, puisqu’il est proposé d’abandonner le nom PUR pour quelque chose de plus consensuel. Lors du la campagne pour promouvoir le label, nous avions soulevé deux griefs à l’égard du nom : un glissement sémantique visant à encourager un comportement éthique et, inévitablement, la mise en opposition du label PUR avec ce qui est jugé « impur ».

La troisième proposition vise à scinder le site en deux parties. La première partie serait destinée pour les professionnels et la seconde pour le grand public. Enfin, la dernière idée consiste à concevoir une extension pour navigateur web. Celle-ci, qui devra être disponible sur les principaux logiciels du marché, doit permettre d’orienter l’internaute vers les offres légales lorsqu’il voudra accéder à des contenus culturels.

Intervenant dans la discussion, le secrétaire général de l’Hadopi, Éric Walter, a reconnu qu’il existe chez certains internautes un rejet du terme PUR, mais, a-t-il ajouté, il « n’est pas aussi général » qu’on peut le penser. « Plusieurs indicateurs nous conduisent même à penser le contraire, à commencer par le retour de la plupart des plateformes« .

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