Le rôle de la France dans la vente et l’emploi d’armes technologiques destinées à la surveillance du net en Libye et l’implication de certaines entreprises occidentales, notamment françaises, restent peu clairs. Révélée par le Wall Street Journal fin août, l’affaire de la surveillance du net a été résumée à travers une infographie réalisée sous licence Creative Commons.

Alors que le Conseil national de transition (CNT) est progressivement en train de prendre le contrôle de la Libye après 41 ans de dictature, des révélations du Wall Street Journal fin août ont jeté un pavé dans la mare. Il a été découvert qu’une filiale du groupe informatique français Bull, Amesys, a participé à l’installation d’un vaste système informatique destiné à la surveillance des Libyens.

Devant le scandale en puissance, la classe politique a finalement commencé à se saisir du dossier à l’image de la question écrite posée par le député socialiste Christian Paul, interpellant le gouvernement sur le rôle de la France dans cette affaire. Comment des entreprises occidentales, et notamment françaises, en sont-elles arrivées à fournir une expertise technique aux projets dictatoriaux de Khadafi ?

Le site Hardabud a publié une infographie sous licence Creative Commons BY destinée à faire le point sur la surveillance du net en Libye et le rôle de la France dans ce dossier. Bien que l’affaire soit loin d’être terminée, l’infographie permet d’accéder à, chaque étape, à au moins un lien hypertexte afin de permettre au lecteur de se rendre à la source de l’information.

Rappelons au passage que la société Amesys, citée depuis le début dans cette affaire, s’est fendue d’un communiqué au début du mois pour se défendre et affirmer que « toutes les activités d’Amesys respectent strictement les exigences légales et règlementaires des conventions internationales, européennes et françaises. Amesys n’opère aucun centre d’écoute téléphonique ni Internet à aucun point du globe« .

L’infographie se trouve sur cette page.

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