La police serait capable de former des chiens pour renifler du matériel informatique qui serait dissimulé. Mais pour le moment, aucun besoin opérationnel n’a été formulé en ce sens.

L’information a émergé au milieu du mois de septembre. Dans le but de retrouver du matériel informatique dissimulé, la police américaine peut être amenée à utiliser des chiens spécialement dressés pour renifler les substances chimiques contenues au sein de certains produits, comme des clés USB ou des cartes SD. En tout, les forces de l’ordre peuvent compter sur neuf chiens entraînés.

Inévitablement, le fait qu’il existe des animaux capables de repérer des composants et des périphériques soigneusement cachés dans un domicile ou un véhicule conduit à se demander si les forces de l’ordre hexagonales sont dotées elles aussi de brigades canines pouvant faire la même chose. Après tout, ce pourrait être pratique dans des enquêtes sur des infractions impliquant l’outil informatique.

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Pas de besoin opérationnel pour l’instant.

Mais renseignement pris, il s’avère que les besoins opérationnels de la police ne sont pas tout à fait les mêmes d’une rive à l’autre de l’Atlantique. Contacté par Numerama, la police nationale explique qu’elle ne dispose pas actuellement « de chiens qui sont formés pour détecter du matériel informatique qui serait dissimulé », dans la mesure où il n’y a pas eu de « demande opérationnelle » en ce sens.

Les unités de formation canines seraient néanmoins capables de préparer des chiens à ce nouveau type de mission et l’entraînement ne serait pas fondamentalement différent de ce qui est déjà fait pour les conditionner à identifier des substances particulières. « Ce serait techniquement possible de dresser des chiens pour le faire », mais comme il n’y a pas un besoin sur le terrain, « on ne le fait pas ».

Ce serait techniquement possible

Le principe de base reste le même. Il s’agit de dresser des chiens pour qu’il détecte une molécule bien précise afin qu’ils puissent assister les forces de l’ordre dans leur travail. La douane par exemple s’en sert pour chercher des produits stupéfiants, des explosifs ou des armes à feu. En fait, le flair des chiens est tellement aiguisé qu’il peut contribuer à la détection de certaines formes de cancer.

L’intérêt de tels chiens s’est posé avec l’état d’urgence, avec des perquisitions dans des domiciles à la recherche d’éléments qui pourraient alimenter l’enquête. De façon plus générale, ces animaux pourraient servir dans le cadre d’autres missions — une affaire de pédopornographie par exemple. Peut-être que la police y viendra un jour, admet notre interlocuteur. Mais pour l’heure, il estime que le « flair» du policier suffit.

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