La commissaire européenne en charge de la société numérique, Neelie Kroes, a déclaré lors d’une session de questions / réponses sur Twitter que la Commission européenne n’avait aucun projet visant à filtrer à l’échelle européenne les contenus en ligne. Cette question fait suite aux travaux menés par un groupe de travail sur la mise en place d’un espace Schengen virtuel.

L’Union européenne n’a pas à marcher dans les pas de la Chine. C’est en substance le message qu’a fait passer Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge de la société numérique, lors d’une séance de questions / réponses avec les internautes sur Twitter. Interrogée sur la mise en place d’un filtrage à l’échelle européenne, elle a assuré que la Commission européenne n’avait aucun projet de ce genre.

La question posée fait référence à la proposition émise par le LEWP (Law Enforcement Working Party), un groupe de travail issu du Conseil Justice et Affaires Intérieures. Cette proposition vise à installer une sorte de barrière numérique aux frontières de l’Union européenne, afin de construire un véritable espace Schengen virtuel. Ainsi, il serait possible de contrôler et filtrer plus efficacement les contenus.

« La présidence du LEWP a présenté son intention de proposer des mesures concrètes visant à créer un unique espace européen sécurisé doté d’une sorte de ‘frontière de Schengen virtuelle’ et de ‘points d’accès virtuels’ sur lesquels les fournisseurs d’accès à Internet pourraient bloquer les contenus illicites en fonction d’une ‘liste noire’ européenne » est-il expliqué dans le chapitre cybercrime.

Malgré un exercice très intéressant de questions / réponses avec les internautes européens, la limite imposée par la barrière des 140 caractères sur Twitter n’a pas permis à Neelie Kroes de détailler davantage la position de la Commission européenne. Reste qu’il est probable que Neelie Kroes soit opposée à un tel projet, puisqu’elle a choisi de répondre en particulier à cette question. Elle tenait donc à ce que ça soit dit.

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