Étape nécessaire de la simplification et de la modernisation des services publics, la mise à disposition de toutes les API des institutions est désormais une réalité pour les citoyens et les développeurs. Mais que peut-on en faire ?

Il n’y avait jusque là aucune plateforme pour rassembler et rendre disponibles les API des différents services de l’État. C’est désormais chose faite sur le minimaliste api.gouv.fr. La mission a été menée à bien par le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP), et présentée mardi par Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat à la réforme de l’État et à la simplification. Derrière toutes ces institutions en charge de moderniser les services publics, il y a la volonté de l’État de gagner en efficacité et en coût grâce à une lente mais progressive mutation numérique.

Pour quoi faire ?

La plateforme est exhaustive, elle permet donc à n’importe quel développeur ou même citoyen lambda de consulter les documentations des services numériques du gouvernement. Soit par exemple pour en savoir plus sur la gestion de ses données personnelles, dans le cas d’un citoyen. Soit pour les développeurs, le site propose une documentation technique suffisante pour exploiter les services étatiques sur d’autres plateformes ou par d’autres biais.

Il y a au total huit API mises à disposition dont l’utilité et les fonctionnalités sont très diverses. On trouve ainsi l’API de Le.Taxi, le service gouvernemental de mises en relation entre clients et taxi — un service accordé par Bercy aux taxis après leurs grèves — mais aussi des bases de données comme la Base Adresse Nationale, l’API FranceConnect qui permet de se connecter aux services publics (et bientôt aussi privés) à partir d’identifiants communs reconnus par l’administration, GéoAPI qui permet d’interroger des référentiels géographiques, ou encore des API utiles à des simulateurs, comme celle sur les prélèvements sociaux en France, ou sur le modèle socio-fiscal.

En somme, chaque API peut trouver une utilité pour les professionnels ou même pour des développeurs qui arriveraient à disrupter les services publics — il faudra peut être un peu plus d’open data d’ici là

API-etat


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