Aux USA, Google doit s’expliquer devant une coalition de 38 États américains. Ces derniers sont particulièrement mécontents d’avoir appris que la firme avait collecté pendant deux ans certaines données privées diffusées en clair sur les réseaux Wi-Fi.

Les pays de l’Union européenne ne sont pas les seuls à mener la vie dure à Google depuis l’affaire de la collecte de certaines données personnelles sur les réseaux Wi-Fi ouverts. Aux États-Unis, une coalition de 38 États américains est bien décidée à mener une enquête « multi-États » afin de forcer Google à dévoiler le nom des responsables de ce fiasco.

Dans un message publié sur le site web du bureau du procureur général du Connecticut, la coalition « demande à Google d’identifier les individus responsables de ce code fureteur et d’indiquer comment l’entreprise a-t-elle bien pu laisser ce code récolter à travers les voitures de Street View des données diffusées sur les réseaux Wi-Fi« .

Emmenée par le procureur général du Connecticut, Richard Blumenthal, la coalition veut également savoir si des tests ont été conduits sur les programmes embarqués dans les véhicules de Street View. Car une enquête aurait certainement révélée la défaillance de ce bout de code, croit savoir la coalition.

Et le procureur général de poursuivre que si les réponses fournies par Google ne sont pas satisfaisantes, alors la coalition n’hésiterait pas à saisir la justice. « Nous prendrons toutes les mesures appropriées – y compris de potentielles actions en justice – pour obtenir des réponses complètes et compréhensibles » a prévenu Richard Blumenthal.

Le 13 juillet dernier, Google avait commencé à remettre ses voitures de Street View sur les routes, afin de poursuivre la cartographie des villes du monde. Un retour par étapes, et surtout sans le code fureteur à l’origine des problèmes de la firme américaine.

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