Nous avions trouvé étonnante l’information du Figaro, et elle était tout simplement fausse. En réaction à l’article que nous diffusions mardi à propos du la « pénétration dans les bases de données des sytèmes de paiement » d’un site de vente de détecteurs de radars, le service de communication de la gendarmerie nous a précisé la procédure réellement suivie, qui n’a rien du piratage informatique.

Les gendarmes ont en effet d’abord voulu procéder à l’arrestation de l’auteur du site, qui était alors domicilié en France. Mais informé du fait qu’il était recherché, le propriétaire du site s’est « réfugié en Andorre ». C’est alors que la gendarmerie, pour identifier les clients du site, a « adressé des réquisitions judiciaires auprès des plate-formes de paiement« , lesquelles « ont transmis la liste des acheteurs des détecteurs de radars« , dont l’achat et la détention sont interdites en France.

« Voilà la réalité des faits. Il n’y a rien d’illégal là-dessous. L’ensemble de la procédure a été conduite sous le contrôle des magistrats dans le cadre d’une enquête préliminaire. Ce qui est illégal, c’est la vente et la détention de détecteurs de radars« , conclut la gendarmerie.

Voilà qui est réctifié.

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