Les premières mises en examen ont été prononcées cette semaine dans le cadre de l’arrêt du site de liens BitTorrent OiNK, spécialisé dans la diffusion d’albums de musique avant leur sortie officielle. Ces mises en examen interviennent près d’un an après le coup de filet étrangement médiatisé orchestré en Grande-Bretagne. Le délai accordé à l’instruction a en effet été étendu à cinq reprises avant de trouver les chefs d’inculpation à l’encontre de l’administrateur du site, qui avait été arrêté menottes aux poignets devant les caméras de la BBC, et contre quatre internautes suspectés d’avoir uploadé des morceaux de musique sur le site dont l’accès était réservé aux membres.

La police de Cleveland a ainsi annoncé que l’administrateur Alan Ellis était mis en examen pour « association de malfaiteurs » mais, étrangement, pas pour contrefaçon. Il sera présenté devant le tribunal d’instance (Magistrates Court) le 24 septembre, lequel pourrait décider d’un renvoi devant la Crown Court, l’équivalent britannique de la cour d’assise. Il faut ce qu’il faut.

Par ailleurs, quatre des six uploaders qui avaient été arrêtés en mai dernier ont été mis en examen pour violation de droit d’auteur. Ils sont accusés d’avoir uploadé un (oui, un seul) CD.

Les deux autres avaient été blanchis au début de l’été, non sans avoir dû fournir au préalable un échantillon de leur ADN et leur empreinte digitale.

C’était sans doute au moins aussi indispensable que les menottes, pour d’aussi dangereux criminels. En ce triste anniversaire du 11 septembre, il est bon de se souvenir pourquoi ces fichages sont désormais légion.

Pour se souvenir à quel point OiNK était dangereux et néfaste pour l’industrie du disque, voire pour la société tout entière, on pourra se rapporter au témoignage de Bob le pirate, ou à celui de Trent Reznor, le leader de Nine Inch Nails. Ils sont accablants.

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