Debbie Foster aussi ! L’association américaine de l’industrie du disque, la RIAA, a perdu son procès contre cette mère de l’Oklahoma qui était poursuivie pour avoir soit-disant téléchargé des chansons illégalement sur les réseaux P2P. Le lobby, qui n’est pas bon perdant, refuse toujours de payer les frais d’avocats de Deborah Foster. Officiellement, la RIAA estime que la somme demandée par Foster en dédommagement de ses frais juridiques sont trop élevés.

Qu’à cela ne tienne, Foster veut pouvoir comparer. Son avocat a demandé au juge d’exiger de la RIAA qu’elle livre ses propres factures d’avocats, histoire de voir qui a la plus grosse. Et le juge leur a donné raison (merci Bourgpat !). La RIAA a jusqu’au 26 mars pour montrer sa facture, et elle se trouve dans une sorte de Catch 22. Soit les frais de la RIAA sont faibles, auquel cas elle sera critiquée pour l’impréparation de ses dossiers. Soit ils sont élevés, et il faudra qu’elle paye en conséquence l’avocat adverse.


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