Il n'y a pas qu'en France, loin s'en faut, que Uber provoque la réaction musclée des autorités. Le South China Morning Post rapporte que les bureaux de Uber à Hong Kong ont été perquisitionnés mardi, et que cinq chauffeurs ont été arrêtés pour défaut de licence de transport et défaut d'assurance adaptée. Là aussi, l'opération baptisée Cellbreaker a été menée suite "à une pression de plus en plus forte du puissant lobby des taxis, qui a critiqué le gouvernement pour avoir échoué à endiguer les applications" comme Uber.

Les cinq chauffeurs ont été remis en liberté sous caution, et pourraient faire l'objet de poursuites. Trois employés ou responsables d'Uber à Hong Kong ont par ailleurs été arrêtés, et du matériel et des documents ont été saisis.

InvestHK, l'agence officielle chargée de la promotion des investissements étrangers à Honk Kong, a par ailleurs supprimé un billet de blog dans lequel elle mettait en exergue le succès de Uber dans la ville chinoise, et l'aide qui lui avait été apportée.

En France, deux dirigeants du service de VTC seront jugés le mois prochain.


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