Le fondateur de la société Oculus VR n'a pas l'intention d'empêcher l'apparition de contenus pornographiques pour son casque de réalité virtuelle. Une annonce qui peut surprendre, puisque l'entreprise est propriété de Facebook. En effet, la politique du réseau social contre les contenus pour adultes est intraitable.

La pornographie virtuelle a de beaux jours devant elle. L'entreprise Oculus VR a fait savoir que son dispositif – le casque Oculus Rift – pourra accueillir des jeux pornographiques. En effet, il n'est pas dans les intentions de la société de bloquer ce type de programme. De toute façon, le casque Oculus Rift est une plateforme ouverte a rappelé le fondateur de la société lors d'une conférence.

"L'Oculus Rift est une plateforme ouverte. Nous ne contrôlons pas les logiciels qui peuvent fonctionner dessus", a expliqué Palmer Luckey, cité par Variety. Par conséquent, l'industrie du X peut dès à présent concevoir des applications sans craindre de les voir bannies du casque de réalité virtuelle.

Dans la mesure où Facebook contrôle la destinée d'Oculus VR, la position affichée par Palmer Luckey a de quoi surprendre. L'on aurait pu croire que la société, désormais filiale du réseau social, allait épouser sa politique de modération, même si celle-ci a produit de nombreux effets collatéraux (censure d'une campagne de prévention du cancer, d'une photographie artistique ou de clichés d'allaitement).

Manifestement, il n'en est rien. Alors que Facebook interdit sans la moindre ambiguïté la pornographie sur son site, la tolérance semble de mise pour l'Oculus VR. Ou, plus exactement : Facebook contrôlera certainement la boutique officielle des applications pour l'Oculus Rift mais le réseau social devrait a priori ne rien faire dans le cas des logiciels provenant d'autres sources.


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