Les spams sont dans le collimateur de Twitter. Le site communautaire a déposé plainte devant un tribunal américain contre cinq services accusés d’être les principaux pourvoyeurs de messages indésirables sur le site de micro-blogging.

Face au flot incessant de messages indésirables, les seules mesures techniques, aussi élaborées soient-elles, ne suffisent plus. Les outils des spammeurs s’améliorant sans cesse, il est devenu incontournable d’agir en amont en s’attaquant directement aux émetteurs de pourriels. Particulièrement concerné par ce problème, Twitter a justement annoncé jeudi qu’il avait engagé une action en justice contre les spammeurs.

La plainte, déposée devant un tribunal de San Francisco, vise cinq services accusés de jouer un rôle de premier plan dans la diffusion de messages non sollicités sur le réseau de micro-blogging. Pour le site communautaire, ce traitement du mal à la racine va mettre fin à la diffusion de plusieurs millions de messages générés automatiquement et dont la valeur pour les internautes est inexistante.

Le réseau social espère par ailleurs que l’intervention du juge aura une portée « éducative » de sorte que les spammeurs se souviendront ce qu’il en coûte de s’en prendre à son service. Car avec près de 140 millions d’utilisateurs actifs, Twitter n’en finit plus d’attirer les indésirables. Reste que les condamnations devront être très lourdes pour avoir un véritable effet dissuasif.

Pour piéger les membres de Twitter, les spammeurs utilisent tout un éventail de méthodes. Cela va de l’utilisation de mots-clés précis au choix de l’avatar (souvent une jeune et jolie jeune fille court vêtue), en passant par le suivi des tendances (les sujets les plus discutés sur Twitter) et l’utilisation d’outils raccourcissant les URL pour masquer la nature véritable du lien.

Twitter dispose de plusieurs armes pour contrer les spams. L’une des plus connues est le service T.co, qui sert à protéger les membres des sites mal intentionnés, des logiciels malveillants, du hameçonnage et de tout autre acte néfaste. Chaque URL raccourcie avec T.co est vérifiée par Twitter pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un espace dangereux.

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