Le député Patrick Balkany demande au gouvernement de lancer une campagne de communication pour expliquer aux parents la signification des différents logos visibles sur les boîtes de jeux vidéo.

Le débat sur la violence dans les jeux vidéo change de nature, et il faut s’en féliciter. Rares désormais sont ceux qui demandent l’interdiction pure et simple des jeux qui peuvent choquer les plus jeunes, ou leurs parents. Les études sont désormais nombreuses pour démontrer que les jeux vidéo violents n’ont pas d’effet négatif sur les joueurs (ici, , encore là…), et les éditeurs ont réussi à déplacer le débat vers l’information et la pédagogie.

C’est ce qu’illustre une question posée par le député des Hauts-de-Seine Patrick Balkany (UMP) à la ministre des Solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot. Tout en se félicitant de « l’engouement réel » pour les jeux vidéo, le député note que « ce loisir suscite également des inquiétudes, notamment chez les parents des jeunes enfants ou adolescents« .

« En effet, le caractère violent ou choquant de certains jeux vidéo, de plus en plus réalistes, est régulièrement dénoncé par les parents qui peinent à évaluer le contenu de ces jeux« , écrit M. Balkany. Mais plutôt que de demander l’interdiction de la vente des jeux vidéo les plus demandes, il demande une meilleure information sur les signalétiques du PEGI. « Il apparaît nécessaire d’intensifier le travail de sensibilisation à destination des parents afin de leur permettre de s’approprier la signalétique européenne : violence, grossièreté de langage, discrimination, nudité, usage de drogue…, tous ces logos doivent être mieux connus des parents afin de les guider dans leur choix d’achat« , estime le député. Il demande ainsi au gouvernement de mettre en place une campagne d’information pour expliquer le sens des différents logos.

Sinon, les parents peuvent toujours faire comme Nadine Morano, et jouer à GTA IV avec leurs enfants pour leur expliquer que ça n’est vraiment pas bien du tout de tirer sur une prostituée après avoir profité de ses services…


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