Si vous ne savez pas pour qui voter aux prochaines élections européennes, Jean-François Copé vous apporte un éclairage supplémentaire. « Pour moi ce qui s’est passé au Parlement Européen avec l’Hadopi c’est toute l’Europe que je ne veux pas« , a ainsi déclaré dimanche le président du groupe UMP Jean-François Copé, au Grand Rendez-vous Europe 1. Il fait référence à l’amendement Bono, qui prévoit l’obligation de passer par le juge avant toute sanction de suspension de l’accès à Internet. Un amendement adopté par 88 % des députés européens, et préféré par le Parlement Européen au compromis mou qu’avait poussé la France. A l’exception de la droite française, la quasi totalité des députés européens ont voté cet amendement, qui risque de condamner à terme la loi Hadopi.

« L’Europe que j’aime c’est pas celle-là, c’est pas celle des combines dans lesquelles des socialistes français non contents d’avoir menacé la création française en s’opposant à la loi Hadopi passent des coups de fil à leurs copains européens qui s’allient avec des ultra-libéraux pour voter au Parlement Européen et inventer que l’accès à Internet est un droit fondamental« , s’insurge Copé les mains sur les tampes, comme pour dire à quelle point cette idée est folle.

« Quelle insulte pour les droits fondamentaux pour lesquels nous nous battons, et Dieu sait si nous avons des libertés autrement plus importantes« .

« Ca ne m’empêche pas de penser qu’Internet est un espace fantastique de liberté, d’expression, de connaissance… c’est aussi un espace de danger, et j’espère que l’Europe saura aussi trouver le bon équilibre entre liberté et sécurité dans ce domaine ».


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