L’autorité de la concurrence valide le rachat de Darty par la Fnac, mais à condition de céder certaines boutiques en Île-de-France.

Plus rien ne s’oppose désormais au rapprochement de la Fnac et de Darty. Après avoir triomphé de son concurrent direct, à savoir Conforama, la chaîne de magasins spécialisée dans la distribution de produits culturels a obtenu lundi 18 juillet le feu vert de l’autorité de la concurrence pour mener à bien son projet d’acquisition sur le groupe spécialisé dans la vente d’électroménager.

Un feu vert qui est toutefois accompagné d’une condition que la Fnac devra respecter s’il veut mettre la main sur Darty : céder six  magasins à Paris et en Île-de-France, car cette région ne dispose pas d’une alternative commerciale suffisante « pour garantir une concurrence effective par les prix et la qualité de services ». En revanche, la Fnac restera soumis « à une pression concurrentielle sensible » en province.

La dimension Internet prise en compte

Alors que l’on pouvait s’attendre à davantage de cessions pour valider ce rachat, l’autorité de la concurrence a pris en compte la vente sur Internet comme facteur de concurrence limitant les risques hégémoniques de la nouvelle entité Fnac-Darty. Dans ces conditions, la part de marché que contrôlera le nouvel ensemble sera moins fort puisque le marché de la vente en ligne sera aussi pris en compte.

L’autorité de la concurrence « estime en effet que la pression concurrentielle de la vente en ligne est devenue suffisamment importante pour être intégrée dans le marché pertinent, qu’elle émane de pure players (comme Amazon ou Cdiscount, par exemple) ou bien des sites Internet des enseignes de distribution classiques qui prolongent leurs ventes physiques en magasins », lit-on dans son communiqué.

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