Dans le cadre de la décision de Mozilla de délaisser Thunderbird, son client de messagerie, deux organisations pourraient prendre la relève.

L’avenir de Thunderbird commence enfin à s’éclaircir. Après des mois d’incertitude, le client de messagerie développé par la fondation Mozilla a pratiquement trouvé son nouveau foyer d’accueil. Deux organisations ont en effet été retenues dans un rapport écrit par Simon Phipps, un consultant expert du logiciel libre. Il s’agit de la Software Freedom Conservancy et de la Document Fondation.

Pour ceux qui fréquentent l’univers du logiciel libre, ces noms sont probablement familiers. Le premier repreneur potentiel est en effet responsable de la gestion de plusieurs projets, comme Git, Wine, phpMyAdmin ou encore Inkscape. En tout, la SFC est le point de chute de 39 programmes différents. Quant au second, il est en charge de LibreOffice, qui est une suite bureautique dérivée d’OpenOffice.org.

Thunderbird, bientôt géré par la Document Foundation ou la Software Freedom Conservancy ?

L’un et l’autre sont des candidats sérieux pour prendre en charge Thunderbird. Le premier parce qu’il est capable d’encadrer le développement de plusieurs projets importants dans le domaine du logiciel libre, le second parce qu’il est proche de la plus vaste communauté d’utilisateurs de Thunderbird. Il reste maintenant à les départager, si les deux propositions de Simon Phipps sont retenues par Mozilla.

La décision de délaisser Thunderbird remonte à l’été 2012. La fondation expliquait alors que sa priorité est le développement de Firefox — le navigateur web — et non pas le client de messagerie. « Nous sommes arrivés à la conclusion que l’innovation permanente sur Thunderbird n’est pas une priorité pour Mozilla et que les besoins les plus critiques pour le produit concernent la sécurité et la stabilité ».

Nouveauté : Découvrez

La meilleure expérience de Numerama, sans publicité,
+ riche, + zen, + exclusive.

Découvrez Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.