Des scientifiques du prestigieux institut de technologie du Massachusetts (MIT) sont parvenus à pousser l’impression 3D à un niveau encore plus avancé : leur technique permet de modifier les objets imprimés alors qu’ils restaient jusque-là figés au terme de ce processus.
L’établissement explique ainsi : « La technologie d’impression 3D permet de fabriquer rapidement des objets en multipliant les couches de polymère selon un schéma soigneusement établi. Une fois achevé, les polymères sont ‘morts’ – ils ne peuvent plus servir à créer d’autres chaînes de polymères. »
Du moins jusqu’à cette avancée, qui consiste à ajouter de nouveaux polymères au produit fini et offre ainsi la possibilité de modifier les objets imprimés ou encore de les fusionner pour donner forme à des structures plus élaborées. « L’objectif est d’imprimer un objet pour pouvoir, grâce à la lumière, le transformer ou l’étendre » souligne Jeremiah Johnson, professeur de chimie au MIT.
L’ultraviolet, la clé de la transformation
Au lieu de recourir à la traditionnelle impression qui consiste à diffuser de la lumière sur des monomères à l’état liquide — la base du plastique et d’autres matières — jusqu’à obtenir des couches compactes de polymère, Johnson et son équipe ont décidé, en 2013, d’utiliser la « polymérisation vivante ». Son principe reste le même, à une différence (de taille) près puisqu’elle crée des matières dont la croissance peut ensuite être réactivée grâce à un rayonnement ultraviolet.
À terme, cette découverte pourrait donc s’avérer essentielle pour répandre cette technologie qui reste coûteuse, mais dont les évolutions se multiplient.
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