Baidu commence à communiquer sur ses projets dans la voiture autonome. Le groupe chinois a ainsi annoncé avoir réussi un test de conduite dans des conditions réelles de circulation à Pékin.

Vous pensiez que seuls les Occidentaux s’intéressaient au véhicule autonome ? Hé bien, pas du tout ! En Extrême-Orient, l’industrie automobile est aussi sur la brèche pour concevoir des modes de transport qui n’ont plus besoin de l’aide humaine pour se déplacer d’un point A à un point B. Il y a bien sûr le Japon, qui peut compter sur des constructeurs comme Honda, Nissan et Toyota. Mais il y a aussi la Chine.

Dans l’Empire du Milieu, la recherche sur la voiture autonome est très active. On l’a vu récemment avec un autocar qui a été testé sur la voie publique ou encore avec Baidu. La société, qui est généralement présentée comme le Google local, cherche en effet à mettre au point une automobile qui peut se diriger toute seule. Et manifestement, les progrès du groupe chinois sont considérables.

Baidu BMW

Baidu a en effet annoncé mercredi avoir fait circuler un prototype de voiture autonome à Pékin sur une distance de 30 kilomètres. Pour ce test, c’est un modèle de voiture BMW qui a servi de base. Dessus, l’entreprise a greffé une quantité importante de capteurs afin que le système de bord de savoir puisse non seulement déterminer sa position dans l’espace, mais aussi surveiller en permanence la trajectoire des autres véhicules.

« La voiture a montré une autonomie complète sur la totalité de la route et a exécuté avec succès des manœuvres de conduite dont les virages à droite et à gauche, les demi-tours, la décélération quand un véhicule est repéré devant, le changement de voie, le dépassement d’autres voitures et l’entrée dans le trafic routier via les voies d’insertion », écrit l’entreprise, qui ajoute que son prototype s’est montré capable d’atteindre la vitesse de 100 km/h.

La conduite entièrement autonome dans des conditions de circulation mixtes est un challenge universellement difficile.

Mais des projets encore plus futuristes existent aussi en Chine, à l’image de cette voiture qui peut être contrôlée par le cerveau.

Paradoxal avec l’idée d’un véhicule autonome ? Pas forcément : ici, l’idée est de suivre l’activité cérébrale pour détecter ce que veut le passager même s’il n’a pas le volant et d’ajuster l’attitude de la voiture en fonction. Une personne inquiète pourrait ainsi amener la voiture à ajuster sa distance de sécurité ou sa vitesse afin de la rassurer ou de déclencher une action si le passager pense que c’est le bon moment de la faire.

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