L’excellent éditeur M21 Editions, spécialiste des livres prospectifs sur les nouvelles technologies et leur place dans la société, annonce le lancemement le 1er décembre 2007 de son premier pack eBook interactif : le Digibook Pro. Vendu 417 € TTC, Il comprendra 24 livres, une newsletter mensuelle électronique, un roman de science-fiction, et un lecteur e-paper. « Plusieurs autres packs interactifs vont suivre dans les prochains mois sur d’autres thématiques dont un sur le cinéma« , annonce l’éditeur qui est le premier au monde à proposer un tel produit.

Le lecteur est un ebook produit spécialement par Booken, qui pèse 174 grammes et mesure environ la taille d’un livre de poche, en plus fin (ahoma », »sans-serif »; »>12cm x 19cm x 0,85cm). M21 Editions annonce une autonomie suffisante pour lire 8000 pages. La connexion se fait en USB. Les ouvrages seront proposés au format Mobipocket, exportable sur ordinateur, PDA ou téléphone mobile. L’appareil pourra bien sûr recevoir d’autres contenus notamment en PDF et HTML.

ahoma », »sans-serif »; »>Les ouvrages fournis sont : 14 ouvrages parus chez M21 Editions, 5 livres et rapports de la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération), 2 des derniers Cahiers Lasers sur les enjeux qui émergent des interactions entre technologie, commerce et société, le dernier rapport du Club Sénat sur les nouveaux supports d’opinion et un dossier de Silicon Sentier, l’association des start-ups de la région parisienne (plus de détails sur ebook.cluster21.com).ahoma », »sans-serif »; »>

Des livres à ne pas rater chez cet éditeur, sélectionnés par Ratiatum :


L’e-paper peut-il remplacer le livre papier ?

Le livre électronique fait débat. Sera-t-il, ou non, le remplaçant du bon vieux papier inventé par les ancêtres chinois ? A cette question, nous répondons sans grande hésitation que oui, très probablement, au moins pour la majorité des ouvrages de grande consommation. Et à condition qu’il parvienne à être aussi agréable à utiliser qu’un livre papier, aussi bien dans sa luminosité qui doit être la plus neutre possible, que dans sa navigation. Il y a des progrès énormes réalisés depuis plusieurs années, mais il y a encore beaucoup à faire. Ca n’est, du point de vue technique, qu’une question de temps. Et ça viendra probablement très vite, beaucoup plus qu’on ne peut le penser. Mais le véritable problème de l’e-paper n’est pas technique. Il est sociologique et juridique. Un livre est un objet qui se prête de la main à la main, qui se cite, qui se photocopie si l’on veut reproduire quelques pages à garder de côté… C’est un objet éminément synonyme de liberté et d’identité, qui se place dans une bibliothèque et se consulte au gré des humeurs et des envies. La bibliothèque affiche un statut social, des passions ou des centres d’intérêts. Tout cela va disparaître si chacun conserve ses livres dans une mémoire numérique dématérialisée et sans âme, que personne ne peut voir ou toucher, à peine consulter. C’est sans doute le plus grand obstacle, lié directement aussi à la question des DRM. Le livre électronique, s’il veut s’imposer, doit offrir la liberté d’échange et d’utilisation la plus totale à ses utilisateurs, ce qui passera inévitablement par un abandon partiel de certaines prérogatives du droit d’auteur. Ca n’est pas parce que la loi protège qu’il est toujours bon d’exiger la protection.

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