Il est une réalité que l’industrie culturelle ne peut ignorer. Les protections DRM dont elle estampille ses produits se font régulièrement craquer. Encore récemment, la dernière mise en place par l’AACS s’est vue contournée par le logiciel AnyDVD une semaine avant sa sortie officielle. Un échec de plus dans la série puisque « tous les systèmes de DRM qui ont été implémentés à grande échelle – du CSS au Fairplay d’Apple, en passant par l’AACS des DVD haute définition – ont été cassés », comme le souligne le Yankee Group dont les propos sont rapportés par Znet.

Toujours selon ce dernier site, l’AACS, qui administre les licences du système de protection haute définition de Sony, IBM, Walt Disney ou Warner Bros, propose à ces derniers de concéder aux acheteurs le droit d’effectuer deux copies d’un DVD haute définition, via un système de clé contrôlé à distance depuis un serveur. Une de sauvegarde, pour « prévenir d’une éventuelle dégradation du support », et une numérique, stockée sur le disque dur. Prise de conscience de la futilité de la chose, ou simple aveu d’impuissance face aux casseurs de protection ? Quoiqu’il en soit, cet appel à l’infléchissement des studios a tout l’air d’un aveu d’échec pour le modèle DRM, et un retour en force de l’exception de copie privée pour le disque haute définition.

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