La poésie permet tout, même le plus absurde. Le développeur Gervase Markham a écrit une version poétique de la licence libre BSD, dont il refuse la reproduction.

En principe, le droit d’auteur qui protège toute « œuvre originale » dès sa création couvre y compris les contrats rédigés par les juristes, qui ne peuvent pas être copié-collés par leurs confrères. Mais il serait absurde de conserver les droits exclusifs sur des licences conçues pour accompagner les logiciels libres. Et pourtant.

Le blog britannique Technollama avait reproduit mercredi dans un billet une version de la licence libre BSD revue et corrigée, sous forme poétique. Mais l’auteur du poème juridique Gervase Markham n’a pas apprécié, et lui a demandé de le retirer. La licence toute en rimes et très drôle à lire (pour qui lit l’anglais) figure sur son site internet, et ne peut pas en sortir.

Un extrait tout de même, à propos des deux premières conditions posées par la licence BSD (l’obligation de reproduire la licence dans toute redistribution du code source, et dans toute version binaire) :

The first is obvious, of course
To keep this text within the source
The second is for binaries
Place in the docs a copy, please
A moral lesson from this ode
Don’t strip the copyright on code


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