La loi Hadopi pourrait être applicable à d’autres secteurs que le cinéma et la musique. C’est ce qu’a déclaré Franck Riester au cours d’une interview avec Légipresse. Le membre du collège de la Haute Autorité a ainsi cité la presse, le livre ou encore l’audiovisuel.

Initialement calibrée pour contrer le piratage de masse qui ravagerait prétendument les industries du disque et du septième art, la loi Hadopi pourrait très bien intervenir dans d’autres domaines que la musique ou du cinéma. C’est ce que révèle Franck Riester, ancien rapporteur du projet de loi à l’Assemblée nationale et actuel membre du collège de la Haute Autorité, dans un entretien accordé à Légipresse.

Souhaitant vivement que les premiers mails partent le plus vite possible (la loi doit être en marche en 2010), le député confie cependant que les décrets d’application ne sont toujours pas prêts. « Cela devrait être dans les semaines qui viennent » a-t-il expliqué, sans pour autant être capable de fournir la moindre date. Cela reste malgré tout « une priorité » pour le collège de la Haute Autorité « d’avoir ces décrets très rapidement« .

Mais le plus intéressant est à venir. À la question de savoir si les éditeurs de presse pourront saisir la Hadopi, Franck Riester annonce la couleur : « concernant les rôles et les missions de la Hadopi, moi je fais parti de ceux qui sont très partisans que les missions de la Hadopi ne soient pas focalisées uniquement sur la musique, ni même le cinéma. C’est l’audiovisuel, et plus largement la presse, le livre, bref tout ce qui tourne autour de la bonne gestion des droits, du respect des droits, des œuvres sur internet« .

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