Nous avions publié 10 bonnes raisons de refuser la riposte graduée, mais il faudra faire avec un argument de poids en faveur de la suspension pour plusieurs semaines de l’accès à Internet : le sexe. Une étude révèle que les jeunes femmes et hommes sont plus obsédés par leurs e-mail que par l’acte sexuel.

Vous êtes vous déjà demandé ce que vous feriez si, un beau jour, votre accès à Internet était coupé pour de longues semaines par la future Hadopi ? Alors que Christine Albanel conseille d’emprunter la connexion Internet du voisin, la loi Création et Internet pourrait en fait aider les internautes à découvrir plus intimement leur voisine.

Selon une étude commandée par Intel au cabinet Harris Interactive, près d’une femme sur deux (46 %) préfère ne pas avoir de relation sexuelle pendant deux semaines que de ne plus avoir accès à Internet. Le chiffre est plus important que chez les hommes, qui ne sont que 30 % à trouver que les décolletés sont moins indispensables que les séances de World of Warcraft.

Le chiffre est plus important chez les femmes de 35 à 44 ans (52 %) que celles de 18 à 34 ans (49 %), alors que 39 % des hommes de 18-34 ans sont prêts à échanger leurs parties de jambes en l’air contre la lecture des articles de Numerama, contre 23 % des 35-44 ans. Plus les hommes vieillissent, plus ils trouvent le sexe important… mais plus les femmes préfèrent blogger.

Réalisée auprès de 2.119 internautes adultes, l’étude dont les résultats complets seront publiés la semaine prochaine révèle que 65 % des sondés estiment qu’ils ne pourraient plus vivre (rien que ça) sans Internet. Mais auraient-ils pu vivre sans sexe ?


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