Madonna a décidé de se battre contre le piratage de son dernier album  » American Life  » en inondant les réseaux P2P de faux fichiers.

La sortie du nouvel album de l’artiste aux célèbres petites culottes, dont le premier titre est déjà au hit parade américain, est prévu pour le 22 avril. Cependant, ceux qui pensent en avoir téléchargé des morceaux à partir d’un réseau P2P tel que KaZaA, auront à l’écoute la surprise d’entendre la célèbre chanteuse leur demander  » What the f*** do you think you’re doing ?  » , ce qui donne à peu près en français :  » qu’est ce que tu crois faire, m***** « 

Ce n’est pas la première fois que Madonna s’est fait pirater avant une sortie officielle. Il y a quelques années, des extraits non finalisés de son album  » Music  » se sont retrouvés sur Napster. Désormais, pour la sortie du dernier album les journalistes ne reçoivent plus rien. Ils doivent, comme cela tend à devenir la coutume, se déplacer au bureau de son éditeur pour pouvoir écouter l’album.

Cependant, l’artiste est en train de mettre son répertoire disponible sur réseau, mais en limitant les possibilités d’achat en ligne aux seuls albums, sans possibilité d’acquérir des titres individuellement.

En outre, elle refuse la mise à disposition sur une base de location, ce qui exclut des services d’abonnement tels que MusicNet, Pressplay ou Rhapsody. Ces derniers offrent la possibilité d’écouter la musique en streaming ou de télécharger sous certaines conditions, puis permettent aux abonnés de sélectionner des morceaux pour les graver.

Cette stratégie n’est pas en accord avec la position du groupe Warner Music, la compagnie mère du label Maverick sur lequel sort l’album. Le major a déjà mis plus de 45.000 titres de son catalogue en vente, disponibles à la carte et sans restrictions notables.

De plus en plus d’artistes prennent position pour ou contre le P2P. Visiblement, Madonna a choisi son camp.


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