En avril dernier, Paris avait fait un premier pas vers la régulation des trottinettes électriques en libre service avec, entre autres, la mise en place de taxes et d’amendes. Pour aller plus loin dans cette direction, la maire de la capitale Anne Hidalgo vient d’annoncer de nouvelles mesures lors d’une conférence de presse organisée le 6 juin, à laquelle Numerama a assisté.
La première d’entre elles est aussi la plus surprenante : le bridage de la vitesse des trottinettes électriques.
Selon la maire, les accidents se sont multipliés ces dernières semaines, et ce malgré la charte de bonne conduite signée par les opérateurs. L’une des consignes indiquées était de « prendre des mesures pour veiller à la sécurité des piétons et usagers. » Visiblement, l’objectif n’a pas été atteint et la vitesse maximum de 25 km/h des trottinettes est mise en cause.
Chaque entreprise devra donc rapatrier sa flotte de véhicule pour les rendre plus lents. Contrairement à Lyon, où le bridage ne concerne que certains quartiers, ce sont toutes les zones de Paris qui sont concernées.
Les zones dites « de rencontres » (entre piétons et voitures) seront quant à elles limitées à 8km/h.
Des questions de places et d’assurances
Anne Hidalgo a également réitéré sa promesse de créer des places de stationnement dédiées aux trottinettes électriques. Une idée difficile à mettre en place puisque la ville de Paris estimait en mai que 40 000 véhicules seraient déployés d’ici la fin de l’année 2019. Il a donc été décidé de revoir à la baisse le nombre d’engins autorisé à Paris : une fois que le décret mobilité sera passé au niveau national, seules 3 entreprises seront sélectionnées après un appel d’offres de la ville.
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