HRP-5P est capable de porter une cloison et de l’installer. Ce robot créé par l’Advanced Institute of Industrial Technology au Japon pourrait être un jour utilisé sur des chantiers de constructions navales ou aériennes.

Avec sa carrure imposante et son design uniformément noir, le robot HRP-5P pourrait figurer sur l’affiche d’un film d’anticipation. Il a pourtant été créé par des ingénieurs japonais, membres de l’Advanced Institute of Industrial Technology. L’humanoïde a été présenté le 27 septembre 2018 comme un robot capable de réaliser de gros travaux dans une maison.

Dans une vidéo publiée sur YouTube, HRP-5P (ou « Herb », comme se sont déjà amusés à le surnommer nos confrères de Tech Crunch) est filmé en train de manipuler une cloison sèche : il attrape la planche à l’aide de ses pinces, avant de la faire pivoter et de l’installer contre un mur prévu à cet effet. À l’aide de ses outils intégrés, le robot appose la cloison, en s’accroupissant pour mettre le clou final à son œuvre.

Pour réussir sa mission de bricolage, HRP-5P embarque une technologie de détection d’objet, qui lui permet de repérer la présence de la cloison. Il semble ensuite répondre à une série de tâches planifiées pour installer la planche.

Pour construire des avions ou des bateaux ?

Les créateurs de cet humanoïde espèrent le rendre utile sur de futurs chantiers de construction. Si HRP-5P n’est pas le premier robot capable d’assembler et de bricoler — un robot a même déjà imprimé une maison entière — il pourrait être utilisé sur des constructions de grande envergure, comme des avions ou des navires.

L’Advanced Institute of Industrial Technology estime que le robot serait une manière de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre qui guette selon eux le milieu professionnel du bâtiment. L’institut note toutefois que ces environnements de travail ne sont pas encore parfaitement adaptés à l’arrivée de robots bricoleurs.

Les futurs chantiers de construction seront-ils un jour pleins de robots HRP-5P ? Cette projection ne risque pas de rassurer les détracteurs de l’automatisation, qui voient en elle une menace pour les emplois humains.


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